1370-1371, premier acte retrouvé dans le monastère de
Vodita qui mentionne 40 familles roms esclaves offertes au Prince
de Serbie.
1570,
première atestation de vente d'esclaves musiciens.
1761, dans un document retrouvé on etablissait le prix
officiel des esclaves roms: 30 lei pour un adulte ou jeune bon pour
le travail, 10 lei pour un enfant.
1761, la même année dans l'empire de Hasburg fut
donné l'interdiction du terme "Tsigane" remplacé
par le nom "neubanater", l'ordre fut donné qu'ils
reçoivent des terres.
1763, par un ordre de l'empire d'Hasburg, les roms sont forcés
d'adopter le costume de la communauté dans laquelle ils vivent.
1766, Interdiction de vendre des enfants roms séparés
de leurs parents.
1781, en Transylvanie, les roms sont forcés à
devenir fermier, et ne peuvent se déplacer qu'avec une autorisation
sous peine de serieuses punitions.
1781, le recensement des roms de Transylvanie montre qu'il y
avait 12 686 familles dont 8598 familles sédentaires et 4088
nomades. De ces 12 686 familles 10947 étaient serfs et payaient
des taxes à 26 "voivod".
1783, abolition de l'esclavage en région Bucovine.
1783, en Transylvanie sous le roi Josef II a été
établie l'obligation de religion et d'education. L'ordre interdit
que les enfants de differents sexes dorment ensemble. Les roms doivent
adopter le language et les costumes des natifs de Transylvanie. L'ordre
interdit aux roms de vivrent en forêt et l'obligation de devenir
paysans est ordonnée. La commerce de cheveaux est interdit
ainsi que la pratique de l'artisanat. Le nombre de musiciens est réduit,
restant le privilège des plus pauvres, mais dans son ensemble
la pratique est interdite.
1784, quarante capitaines de révolte furent torturés.
1785, l'interdiction du marriage mixte est renforcée.
1789,en Transylvanie les roms sont acceptés dans les
églises et dans les écoles
1821, un "Taraf" (groupe de musiciens) est massacré
1839, il est admi par la loi qu'un esclave se rachete lui même
si son maitre le vend.
1844, en Moldavie les esclaves de l'état sont émancipés
à condition qu'ils abandonnent le nomadisme.
1847, la rencontre des pays roumains vote la libération
des esclaves des monastères et églises sans aucune compensation.
1848, durant la révolution de 48 abolition de l'esclavage
est ordonnée. Ordre qui sera annulé et provoquera la
plus grande migration vers l'Europe de l'ouest et en particulier vers
la France.
1855, le parlement de Moldavie vote l'abolition de l'esclavage,
et offrira une compensation aux maitres. Parmis eux 264 refusèrent.
1856, loi de la libération de tous les esclaves de Roumanie.
1908, dans une famille Calderach venant de Roumanie est née
Papucha une des plus importante poete rom.
1919, réunion nationale des roms de Transylvanie, Ibasfalu,
Dumbraveni,Sibiu où ils demandent au gouvernement roumain l'égalité
des droits.
1933, premier congrès international Rom à Bucarest.
1942-1944, massive déportation de Roms en Transnistria
(le comité roumain pour les crimes de guerre reconnait la mort
de 38000 Roms)
1946, l'alliance électorale communiste proclame "
les frères et soeurs Roms"
1948, le bureau politique du comité central roumain ignore
la reconnaissance d'une minorité rom.
1950, le ministre des affaires etrangère Teoharie Georgescu
lance le programme "rééducation des éléments
hostiles" en imposant les travaux forcés aux communautés
roms pour la construction du socialisme.
1977-1983, programme du parti communiste pour l'intégration
des tsiganes; 1. recenssement et sédentarisation des tsiganes;
2. offres d'emploi ; 3.construction d'habitations; 4.état de
la santé et organisation d'une assistance social; 5.acces à
la culture et à l'éducation. 6.problèmes d'organisation.
En réalité aucune de ces mesures ne fut apliqué.
En 1990 le ministre des affaires étrangères Mihai chitac
annonce publiquement le fait qu'en 1977, le recensement faisait lieu
de 1800000 roms (parmis eux 65000 étaient nomades: 5600 avec
une activité à plein temps- 900 étant qualifié),
et en 1983, on recenssait 2300000 roms en Roumanie.
1982, Nicolae Georghe, un décident rom sociologue, sous
le pseudonyme Alexandru Danciu
1989, Dumitru Dinca, un rom Ursari (montreur d'ours) était
à la tête du mouvement de révolte de Bucarest
qui ouvrit la révolution de Décembre.